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Vaccins, Biotrial, industrie pharmaceutique : le point avec Serge Rader [interview]

07/03/2016 – 07h00 Paris (Breizh-info.com) – Serge Rader, pharmacien  durant de nombreuses années, et auteur de plusieurs études sur les médicaments, n’a de cesse de dénoncer le poids des lobbys industriels et l’influence néfaste qu’ils peuvent avoir sur notre santé à tous. L’actualité médicale étant particulièrement chargée en ce début d’année, de l’affaire Biotrial au grand débat annoncé sur la vaccination en France, nous l’avons contacté afin de faire le point.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter, ainsi que vos travaux ?

Serge Rader : Pharmacien ex-titulaire de la Pharmacie Gare de l’Est à Paris et ancien président fondateur de la Coop de Pharmaciens Ile de Francer, j’ai depuis 2012 sorti plusieurs études comparatives sur le prix des médicaments en Europe notamment avec l’Italie que je connais bien. J’en suis arrivé à suggérer à Michèle RIVASI, biologiste, députée européenne EELV, avec qui je collabore (je suis par ailleurs conseiller national santé auprès de Debout la France présidée par N. Dupont-Aignan), l’opération Mains Propres que nous avons lancée en décembre avec le Pr Philippe EVEN, sur le modèle italien Mani Pulite qui a assaini la filière pharmaceutique en Italie, grâce à leur justice indépendante, ce qui n’est pas le cas en France.

En parallèle, j’ai approfondi depuis plus de 2 ans la problématique vaccinale avec un calendrier vaccinal actuel ahurissant chez le Nouveau-né, avec énormément d’accidents post-vaccinaux dus à des vaccins  non sécurisés qui sont de plus polyvalents : 5 vaccins monovalents dans les années 50 avec celui de la variole à 18 mois, suspendue en 1980, le DT (diphtérie-tétanos) à 30 mois, puis le BCG à 6 ans, non obligatoire depuis 2007, et enfin le polio injectable ; contre une trentaine aujourd’hui  qui commencent dès le 1er mois de naissance, avec une obligation DTP, quasiment unique en Europe occidentale, alors que nos conditions économiques de vie n’ont cessé de s’améliorer depuis plus de 60 ans.

Pour répondre à cette obligation, nous disposions de 2 vaccins sans aluminium: le DTP Mérieux sorti en 1961 et le DTP Pasteur sorti en 1977. A la fusion des 2 entités et reprise par Sanofi, le Pasteur a été retiré du marché en 2001 puis Sanofi, prétextant l’apparition de soudaines allergies début 2008 après 47 ans de commercialité (attaquées pour faux justifié devant le Tribunal de Paris par l’association E3M) a joué la rupture de stock sur le Mérieux, introuvable à partir de juin 2008, et qui n’est jamais revenu malgré le maintien de son autorisation de mise sur le marché.  Prix 6,54€ la dose.

Sanofi a transféré le marché sur Revaxis DTP (sorti en 2000) mais adsorbé sur hydroxyde d’aluminium neurotoxique et seulement à partir de l’âge de 6 ans, à 9,92€. Pour les nouveau-nés, transfert vers les tétravalents, pentavalents et hexavalents avec 1(coqueluche), 2 (coq + Haemophilus Influenzae b) ou 3 (coq + HIb + hépatite B) valences non obligatoires, tous adsorbés sur sels d’aluminium :

• Infanrix tétra GSK ou Tétravac Sanofi, à 14,80€, (24,87€ pour Boostrix GSK en rappel après 4 ans ou Repevax Sanofi en rappel après 3 ans, plus chers, bien que moins dosés en DTCoq)

• Infanrix quinta GSK ou Pentavac Sanofi, à 27,07€

• Infanrix hexa GSK ou Hexyon Sanofi et Vaxelis Sanofi récemment autorisé par l’AME (Agence européenne du médicament), à 39,78€.

Or depuis septembre 2014, on constate une rupture générale sur les tétravalents et pentavalents, les laboratoires faisant valoir, en même temps  des difficultés d’approvisionnement sur la valence coqueluche acellulaire alors qu’il n’y a aucun problème pour fournir de l’hexavalent qui devient ainsi une vaccination contrainte pour répondre à la loi. Une vaccination non dépourvue d’effets collatéraux tels, entre autres effets, les décès récents  des petits Ayana, Lolita et Maxime après la double vaccination Hexavalent/ Prévenar 13 sérotypes à 56,24€ (quand le Pneumo 23 sérotypes est à 13,48€). Par ailleurs, on n’a jamais vu des ruptures s’éterniser de la sorte ! (le vaccin antigrippe est déterminé chaque année en février pour le mettre en fabrication et le sortir fin septembre…)

Tout cela sent la collusion entre laboratoires, autorités sanitaires, politiques et grands médias nationaux plutôt muets… Et on nous promet une transparence de l’information…

Breizh-info.com : Que pensez-vous de l’influence croissante du professeur Joyeux à ce propos ? Est-il, comme certains professionnels l’affirment, un charlatan dangereux ?

Serge Rader : Je soutiens totalement l’initiative du Pr H. Joyeux. En effet comment peut-on soutenir une obligation vaccinale DTP alors qu’il n’y a plus de vaccin correspondant et sans aluminium comme avant 2008 ? Mr et Mme Larère d’Auxerre, en parents responsables et exemplaires qui ont refusé de vacciner leurs enfants avec un vaccin autre que l’obligation, étaient donc fondés à le faire. Ils ont pourtant été condamnés à 2 mois de prison avec sursis, une sentence injustifiée pour une obligation irréalisable, à relativiser par rapport aux 2 ans fermes et 30.000€ d’amende prévus par les textes. Et la solution de remplacement proposée par les Autorités  n’est pas acceptable au niveau sécurité et responsabilité : un DT Sanofi d’importation canadienne, non indiqué avant 7 ans, renfermant 1,5mg !!! de phosphate d’aluminium + 0,6% de 2-phénoxyéthanol et des traces de formaldéhyde (=formol) classé cancérogène certain par le CIRC de l’OMS, associé à l’Imovax Polio Sanofi renfermant aussi ces 2 derniers composants.

Il est donc inacceptable que la ministre n’ordonne pas la remise sur le marché de ce vaccin qui répond à la loi, et sans aluminium comme elle l’avait promis dans un courrier préélectoral du 20 avril 2012 adressé à E3M. Elle est donc complice du fait et pourrait, un jour, en rendre compte pénalement tout comme son prédécesseur, vu la multiplication des accidents avec les nouveaux vaccins polyvalents.

Pour revenir au Pr H. Joyeux, spécialiste du cancer et du bon sens, on ne peut que souscrire à son action d’utilité publique de promotion de la Santé par la prévention, rôle en principe dévolu au Ministère de la Santé  défaillant qui n’est qu’un Ministère de la Maladie au service des trusts pharmaceutiques. Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas, qui assiste à ses conférences par soirées de 500 personnes comme le 18 février dernier à Neuilly s/Seine.

Aujourd’hui une personne sur quatre souffre de maladies chroniques représentant 75% des dépenses de santé, qui peuvent être évitées ou au moins retardées en promouvant la qualité de vie et l’environnement, une pratique sportive et une saine alimentation équilibrée, reflet d’une bonne santé comme le préconisait déjà Hippocrate il y a 2400 ans. Enseigner les méfaits des alcools forts et du tabac dès l’école plutôt que prôner le paquet neutre qui a cours en Australie depuis 2012, sans résultats, tout en recommandant un petit verre biologique de bordeaux journalier aux adultes ; éviter l’usage abusif et inapproprié de trop nombreux médicaments ayant tous des effets secondaires, n’en déplaise à l’industrie pharmaceutique et à ses porte-voix. Cela constitue-t-il du charlatanisme ou du bon sens ?

Breizh-info.com : Les risques engendrés par la vaccination ne sont-ils pas moindres que les risques à ne pas se vacciner ? Le calendrier vaccinal actuel est-il cohérent ? Pensez-vous que l’État puisse introduire une répression dure (des condamnations avec sursis ont été prononcées récemment) contre les parents refusant le vaccin pour leurs enfants ?

Serge Rader : Le calendrier vaccinal actuel du nourrisson est totalement irraisonnable. À partir de 1 mois, il reçoit une trentaine de valences vaccinales. La plupart sont renouvelées 2 à 3 fois, dans sa 1re année de vie alors que son système immunitaire  en formation ne sera efficient que vers 30 mois. A cet âge, on ne recevait que le DT dans les années 50 avec la variole à 18 mois, le BCG à 6 ans puis la polio à partir de 1960 et à une époque où la population était rurale à 80% avec des conditions de vie rudimentaire, sans équipements sanitaires, sans égouts ni eau courante dans nos campagnes sujettes encore à quelques maladies contagieuses malgré leur déclin continu depuis 1900.

Pourquoi donc avoir multiplié ces vaccins polyvalents de masse dont beaucoup sont inutiles et pour des risques aujourd’hui disparus, alors que les accidents post-vaccinaux sont de plus en plus fréquents avec des maladies chroniques invalidantes, confer la jurisprudence italienne ou les relevés du CDC (Center for Disease Control and prevention) américain, entre autres ?

Pourquoi toute cette omerta, ce déni systématique des autorités sanitaires, ces classements sans suite et ces non-lieux judiciaires  alors que les sous-notifications et les lacunes à l’ANSM sont évidentes et que la balance-bénéfice/risque des vaccins doit être remise en cause avec des études statistiques sérieuses mises en place, la population n’ayant pas à faire les frais des appétits voraces et des mensonges des producteurs de vaccins ? Et même la rente de situation constituée par le vaccin antigrippe annuel doit être remise en cause quant à son efficacité, mais aussi sa sécurité, puisqu’une équipe italienne (S. Montanari et A. Gatti) a découvert la présence de cocktails de nanoparticules métalliques toxiques dans tous les vaccins à usage humain alors que les vétérinaires en sont dépourvus.

Sanofi a déclaré aux USA que les vaccins antigrippes courants sont inefficaces chez les seniors dont le système immunitaire diminue avec l’âge . Il a donc sorti un Fluzone High Dose 4 fois plus concentré là-bas ; l’année dernière le vaccin a été inefficace à 77% pour mutation de virus. Cette année, la moitié des virus infectieux sont des B Victoria absents du vaccin, et toujours aucune incidence sur la mortalité annuelle habituelle. Face à ces manipulations, le grand public ne s’y trompe pas, malgré une campagne TV outrancière, pas plus de vaccinés cette année.

Va-t-on enfin parler vrai aux populations sous peine de perdre une confiance déjà fortement entamée pour complaire au lobby industriel? La Santé publique vaut plus que cela !

Des vaccins sans aluminium pour les animaux, qu’on ne vaccine pas s’ils sont gestants ou malades, et on l’accepte pour l’être humain ! Actuellement 600 familles ont déposé plainte au civil à Clermont-Ferrand pour les effets délétères du vaccin Méningitec mais rien au pénal où les affaires sanitaires sont enterrées, comme le classement sans suite à Paris de la cinquantaine de plaintes contre le Gardasil après 2 ans sans enquête ni nomination de juge. Ou encore le non-lieu du parquet parisien après 18 ans de procédure des victimes du vaccin hépatite B, le Tribunal ayant récemment refusé l’audition des Pr Gherardi et Authier, spécialistes de l’aluminium et de la myofasciite à macrophages, au prétexte que cela ne faisait pas avancer le dossier ! Une justice donc digne des républiques bananières dans le pays dit des Droits de l’Homme !

Dans l’attente de plus de transparence, il est du devoir de l’État d’instaurer une démocratie sanitaire en commençant par lever l’obligation vaccinale comme dans tous les pays d’Europe occidentale qui est sans conséquence pour la collectivité et de laisser le libre choix éclairé à l’individu. Persister dans un sens contraire rencontrerait l’hostilité et la méfiance grandissante de plus en plus de nos concitoyens mieux informés.

Breizh-info.com : Avez-vous suivi l’affaire « Biotrial » à Rennes , où un « cobaye » est mort suite au test d’une molécule en laboratoire, test rémunéré. Qu’est ce que cela vous inspire ? Les tests sur des humains, y compris risqués, ne sont ils pas nécessaires pour faire progresser la recherche ?

Serge Rader : Concernant l’affaire du médicament BIAL testé à Rennes, beaucoup de questions se posent quant au protocole utilisé et une enquête est en cours qui déterminera, on l’espère, les responsabilités vu le manque de transparence qui entoure toutes les affaires sanitaires concernant le secteur pharmaceutique.

On peut juste dire que la molécule testée est voisine du Rimonabant ou Acomplia* Sanofi, anti-obésité agissant comme agoniste des récepteurs cannabinoïdes du cerveau, qui avait été commercialisé en 2007 puis retiré du marché en 2008 en raison de graves troubles psychiatriques secondaires, alors que la FDA américaine l’avait refoulé. D’ailleurs plusieurs grands laboratoires américains travaillaient sur le sujet et ont tous abandonné leurs travaux.

On peut se demander pourquoi l’ANSM ou l’AME ont autorisé ces nouveaux essais et en plus par un petit laboratoire aux moyens limités. L’expérimentation sur l’homme n’est pas en cause si elle est menée avec toutes les précautions nécessaires puisque c’est la finalité de toute innovation si elle apporte une plus-value thérapeutique réelle, ce qui est rarement le cas depuis de nombreuses années, et peut être estimée autour de 3% des nouveautés.

Breizh-info.com : De nombreux médecins ont l’habitude de prescrire des antibiotiques à tout va. Est-ce bien normal et sans risques ? Un antibiotique ne doit-il pas être habituellement prescrit uniquement après test pour voir si une bactérie est bien présente ? Pourquoi ce “refuge” derrière ces médicaments qui détruisent tout de même la flore intestinale des enfants ?

Serge Rader : Au sujet des antibiotiques, il est évident qu’on en prescrit encore beaucoup trop et trop facilement.  Avec une consommation qui repart à la hausse alors que les campagnes « les AB, c’est pas systématique » avaient freiné le stylo du praticien, toujours enclin à prescrire trop facilement des médicaments sous la pression des laboratoires, sans assez tenir compte de leurs effets négatifs. Faut-il le répéter, un médicament n’est pas un caramel !

Et plus on prescrit des antibiotiques, plus on observe des résistances aux infections, notamment ORL, plus fréquentes et touchant un grand nombre de jeunes enfants aussi en raison de systèmes immunitaires probablement trop perturbés et affaiblis par trop de vaccinations infantiles….

Propos recueillis par Yann Vallerie

https://www.youtube.com/watch?v=hAYb8uUgJyA

 

 Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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2 réponses à “Vaccins, Biotrial, industrie pharmaceutique : le point avec Serge Rader [interview]”

  1. Ar Vran dit :

    Attention encore un fois à ne pas tout mélanger ou si pour parler rapidement: de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain…
    Dans cet article sont en fait abordés plusieurs sujets qui n’ont pas forcément rapport entre eux

    – La vaccination et son utilisation (démesurée?) recommandée par les autorités françaises.
    – Le fameux lobby de l’Industrie pharmaceutique
    – L’essai thérapeutique de Phase I réalisé chez Biotrial pour le compte d’un laboratoire étranger.
    – L’utilisation des antibiotiques
    Autant sur les 2 derniers sujets je suis globalement d’accord avec l’interviewé, autant pour les 2 premiers les affirmations proférées semblent à minima péremptoires, car ne reposant pas hélas sur des études exhaustives (comme cela est la règle en science).

    Par exemple oser sous entendre que les sels d’aluminium sont responsables des effets secondaires de vaccins n’est pas exact puisque les différentes recherches effectuées n’ont pas pu mettre en évidence un lien de causalité certain entre ces sels et l’apparition d’effets secondaires graves. Attention cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas mais cela ne veut pas dire qu’ils existent également. On ne sait pas encore… (En revanche il est vrai que la tendance actuelle va vers vers une vaccination tout azimut (du moins en France), qui n’est pas forcément souhaitable d’un point de vue personnel).

    Enfin s’être associé avec le Professeur Even pour dénoncer le lobby pharmaceutique me parait pas avoir été judicieux car on ne peut pas dire que ce professeur ait été exemplaire (l’affaire de la ciclosporine étant toujours dans les mémoires).

    En revanche il est vrai que trop de médicaments sont consommés en France. Mais pour cela doit-on blâmer l’industrie pharmaceutique (je ne me fais bien sûr pas d’illusion sur sa capacité à entrainer cette sur-consommation) ou plutôt les effets pervers de la fameuse SECU, où plus personne ne paye pour les médicaments, bref le public? ou les politiques qui veulent rendre obligatoire le tiers-payant, ce qui signifie aller encore plus vers une plus grande déresponsabilisation du malade.
    Vaste sujet….que des simplifications extrêmes ne peuvent aborder sans tomber dans le manichéisme de comptoir.

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