Le projet de construction d’une immense mosquée dans le nord de l’Italie est venu réveiller les esprits de droite locaux, mis à dure épreuve ces derniers temps où la criminalité des immigrés a littéralement explosé et est désormais sous les yeux de tous. Une prise de position qui relève d’une insupportable hypocrisie qu’il convient de dénoncer avec force : peut-on justifier l’importation de millions de travailleurs étrangers pour ensuite leur interdire de pratiquer leur religion ?
Car le problème avec la droite – quelle qu’elle soit – est toujours le même : la lutte à l’immigration n’est envisagée que sous l’angle de la sécurité. Combien de fois les entend-on dire que si les immigrés respectent nos lois de nos pays, alors tout va bien ? Que s’ils font l’effort de s’intégrer, alors tout va bien ? L’intégration, jusqu’où d’ailleurs ? Il n’est pas donné de le savoir. Jamais le drame de l’arrivée en masse de millions d’individus à la culture radicalement différente de la nôtre n’est évoqué sous l’angle de l’identité.
L’Italie ne déroge pas à la règle : si le gouvernement Meloni est parvenu à restreindre les entrées illégales dans le pays, les entrées légales vont bon train (environ 200 000 naturalisations par an). Vous comprenez, « ils viennent faire ce que les Italiens ne veulent plus faire », la version italienne des « besoins des secteurs en tension ». Deux formules qui confirment implicitement ce que les véritables opposants à l’immigration clament depuis un siècle : l’immigration sert avant tout à tirer à la baisse les salaires des autochtones. Car s’il y a bien des « secteurs en tensions » et des « emplois que les Italiens ne veulent plus faire », c’est parce que ces derniers sont sous-payés, le plus souvent qui plus est, pour des horaires ou des tâches harassantes. Mais plutôt que de procéder à leur revalorisation, on importe des Africains et des Asiatiques, comme si les hommes étaient interchangeables. Comme si les cultures étaient des concepts creux.
Le projet de grande mosquée à Mestre, comme les dérogations pour les étudiantes en burka, les ghettos musulmans de la péninsule ou la création du parti politique islamique, tout crie le contraire : non, les hommes ne sont pas interchangeables, oui, il a des cultures inassimilables, impossibles à intégrer en Europe. Et les milliards d’euros dévolus aux projets d’intégration, comme les millions d’euros investis pour rendre l’Islam cool et européen, ne changeront pas la donne.
Seul un changement de paradigme pourra réellement infléchir la politique migratoire. L’immigration, qui constitue une menace pour la survie même de notre civilisation, doit être abordée d’abord sous l’angle identitaire. Tout le reste doit découler de ce postulat.
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3 réponses à “Islam non, mais immigration ok : l’insupportable hypocrisie de la droite italienne”
Mais Audrey, où est-il écrit que nos nauséabondes « élites » veulent que les immigrés s’intègrent ? Les immigrés sont chargés, implicitement, et même explicitement par des hommes politiques pour détruire notre civilisation ! ET au son du violon si possible ! le reste, c’est-à-dire, tous les discours ronflants ne sont que de la poudre aux yeux d’une majorité de la population qui, elle aussi, ne demande qu’à se voiler la face devant les évidences. Sommes-nous dans le Titanic, encore avant la collision ou déjà après ?
Jolie fille pas contente du tout et qui a parfaitement raison de ne pas l’être !
D’Aguanno ce n’est pas un nom breton, c’est une étrangère.