21/10/2015 – 07H00 Redon (Breizh-info.com) – Alors que le projet d’installation de 15 familles de migrants à Sérent (56), vient à peine d’être retoqué par la préfecture du Morbihan, au grand désespoir du maire divers gauche très engagé dans le projet, une autre initiative similaire, à Redon( 35), avance plus discrètement et a de grandes chances d’aboutir.
A Sérent, l’initiative du maire avait provoqué une intense contestation locale – devenue un enjeu des régionales. A Redon – ville dirigée par un maire divers droite, Pascal Duchêne – on n’entend rien puisque les pouvoirs publics n’ont pas encore informé les habitants et contribuables. Or la commune devrait accueillir dans les semaines à venir quatre à cinq familles de migrants qui devraient arriver fin novembre.
Françoise Fouchet, 2e adjointe chargée des affaires sociales, que nous avons contactée, explique que « Redon n’a pas attendu l’appel du gouvernement pour agir. Nous nous sommes mis sur les rangs pour accueillir des familles dès le mois d’août ». La commune va travailler avec l’association spécialisée dans l’accueil de populations précaires Coallia – c’était elle qui portait d’ailleurs le projet de création d’un CADA à Sérent. « Nous nous sommes mis en relation avec le bailleur social Néotoa [ex Habitat 35] auquel Coallia va louer directement quatre logements et un autre pour y faire des bureaux pour les encadrants sociaux qui accompagneront les familles ».
Une réunion a déjà eu lieu entre Coallia, les bailleurs sociaux et la mairie pour trouver des logements disponibles et d’autres devront avoir lieu. La sous-préfecture de Redon et la préfecture de Rennes suivent le dossier. La commune n’est pas complètement perdue dans la campagne, contrairement à Sérent : elle dispose d’un gros nœud ferroviaire et n’est pas loin de Rennes où se trouve la plate-forme interdépartementale pour les demandeurs d’asile. Il y a aussi des infrastructures sociales suffisantes : un hôpital, plusieurs écoles et collèges.
Le directeur général des services de la commune, Patrick Le Hénanff, précise qu’il s’agit de « quatre T4 – pour des familles – et un T1 qui pourrait aussi servir pour une personne seule ». Ils seront situés dans les quartiers nord de la ville, « vers la Butte » pour Françoise Foucher, « plutôt vers Bellevue » pour le DGS, qui note que « Neotoa a 900 logements sur Redon, donc on peut bien en prendre quatre pour loger des demandeurs d’asile quand même. On a 23 % de logements sociaux dans notre ville. » Les deux confirment en revanche que l’initiative « ne coûtera rien à la ville. Nous avons écrit au ministre pour lui demander s’il y aura des aides publiques pour meubler ces familles, assurer les dépenses de scolarité, de santé etc Et il y en aura effectivement, notamment de la part de l’Etat et du comité d’action sociale du département », explique l’élue.
« Il n’y aura pas plus de cinq familles », précise encore Françoise Fouchet. « En revanche, nous n’avons pas fait de demande précise quant à leur origine. Ce seront des réfugiés de guerre, c’est tout ce que nous savons ». Les éléments sur la composition des familles – utiles notamment pour préparer la scolarisation des enfants – ne seront transmis par les services de l’État que dans trois semaines. «La ville ne supportera pas les frais inhérents. Notre rôle, c’est seulement de mettre en lien tous les partenaires », se félicite le DGS. Mais Coallia comme l’enseignement public ou l’action sociale du département sont payés par la même source : le contribuable.
Photo : DR
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16 réponses à “Redon. La commune va accueillir jusqu’à 5 familles d’immigrés”
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@Olivier- regarde moi ça …merci les allocs….et tout le bataclan…ça va plus durer cet histoire ..faut foutre le bordel!
Allez le néo-FN, sortez du bois, faîtes des manifs.
Tout de suite la manif et l’appel au rejet ? On attend même pas de savoir s’ils seront chrétiens ?
A Redon, l’économie n’est pas très dynamique bien que ça soit central (bon noeud ferroviaire, équidistance de Nantes / Rennes / Vannes / St Nazaire) et pas loin de la mer. Peut-être il y a-t-il d’autres urgences, par exemple développer l’économie locale avant de voir si on peut consacrer de l’argent public breton à des étrangers venus essentiellement pour nos subventions?
C’est logique et légitime de refouler ces 5 familles étrangères qui ne viendraient à redon que pour vampiriser l’argent public. Il y a en effet d’autres priorités pour cet argent, le développement économique. Il faudrait même pousser le concept, sucrer toutes subventions et allocations sociales à ce qui ne produit pas de richesse : association culturelle, stage de réinsertion, programmes carcéraux, centre de désintox et programme anti-alcool, et arrêter de nourrir cette partie de la population qui est assistée, les marginaux, sdf, rmistes et autos-entrepreneurs qui travaillent au black, chômeurs longue durée, travailleurs précaires, ouvriers, petits employés, les prolo, toutes cette partie en deçà de la classe moyenne qui ne s’est jamais sorti les doigts du bip pour s’élever et produire de la richesse, ceux qui n’ont pas souhaité emprunter l’ascenseur social et qui prétextent de pas être nés avec une cuillère en argent dans la bouche pour paresser. Voilà l’urgence,
En tout cas sur l’image d’illustration, seul le bébé, vraisemblablement de sexe féminin, ne porte pas le voile .
Normal, cette photo met en scène une élue irlandaise en visite à Lampedusa, où débarquent les migrants. Il y avait d’autres clichés, avec des femmes non voilées, probablement non musulmanes. Ceci dit, il semble que la grande majorité des migrants, y compris les soit-disant “réfugiés de guerre” soit musulmans sunnites. Même s’il y a des chrétiens, des chiites, et d’autres minorités religieuses.
bravo redon c est le début de la fin pour vous!
@SIEL29_ les elections arrivent!!! Choisissez bien votre bulletin de vote!!!
@FilleDeSappho
DES PONDEUSES + DES PONDEUSES +++
ALLOC BRAGUETTE 100%
@francaisRance avec leurs tenues vestimentaires on peut s’apercevoir du réel effort d’intégration. Pauvre FRANCE
@languillem bientôt les larmes
Après le flacon, on a maintenant les vrais cons de Redon.
Votre premier propos était de dire que le développement économique local devrait être une priorité, entre autres, dans la tête des élus locaux, plutôt que l’assistanat de familles étrangères. Maintenant vous dites qu’en fait les élus locaux se servent des familles étrangères et font en sortent que l’argent public soient dépensés pour les futures familles étrangères afin de ne surtout pas s’occuper des pauvres français. C’est un tout autre discours… Mais bon. Somme toute, c’est un peu comme la soupe au cochon, la discrimination dans la misère, nos pauvres avant les leurs. Logique et légitime, toujours. Mais, les pauvres de Redon, ils sont de souche au moins ?
Remarque sur la forme de l’article et non le fond. Cet illustration “de circonstance” est de la désinformation, ou de l’information orientée. Dommage pour un journal qui prétend de faire de la réinformation!