Les masques tombent dans l’affaire Skripal : «Il n’y a pas de preuve que l’agent innervant provienne de Russie» déclare le chef du laboratoire militaire britannique de Porton Down à la chaîne Sky News. Il n’est capable que de dire qu’il s’agit du Novitchok. – France 24, 3 avril 2018, 21h30.
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La presse subventionnée en France, qui n’a cessé de relayer les attaques contre la Russie, pourrait donc une nouvelle fois avoir là diffusé pendant des jours une fake news de grande ampleur.
Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a affirmé que le gouvernement britannique devrait s’excuser devant Moscou. « La Russie a dit depuis le début qu’elle n’était pas impliquée [dans cette affaire]. Mais le ministre britannique des Affaires étrangères, qui a accusé le Président Poutine, et la Première ministre britannique devront regarder dans les yeux leurs collègues européens à qui ils ont raconté des choses», a déclaré le porte-parole.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d’un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d’être derrière l’empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d’expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Par la suite, 18 pays de l’UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l’Ukraine, l’Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d’expulser des diplomates russes dans le cadre de l’affaire Skripal.
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