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Dictature sanitaire : à Nantes, la police débarque en masse… dans une réunion politique

La France est-elle encore un pays libre ? On peut se le demander, tant le bon sens politique, sanitaire et démocratique semble en vacances prolongées depuis un an. Illustration encore ce vendredi après-midi 16 avril, où 8 militants de Nantes en Commun accompagnés de quatre enfants, qui s’étaient rassemblés pour une réunion politique dans un bar fermé, le Bar Ile sur l’île de Nantes, ont vu débarquer plus de vingt policiers dont le directeur départemental adjoint de la sécurité.

Loupé…

Si le but était de faire un exemple et de faire connaître l’exemplarité de l’action des forces de l’ordre contre les invétérés et dangereux fêtards qui persistent à boire de la bière dans des verres en verre, c’est loupé. Car c’est une réunion politique qui a été investie, dans les meilleures traditions du second empire. D’ailleurs, cette réunion a été écourtée trois quarts d’heures après l’arrivée des policiers, qui vers 17h15 quittaient les lieux.

« Ils s’attendaient à trouver de grands malfaiteurs, ils ont dû être hyper-déçus », ironise Margot Medkour, ancienne candidate de Nantes en Commun aux municipales en 2020 dans les colonnes de nos confrères d’Ouest-France. « Le gérant peut mettre [le bar] à disposition, on est dans la légalité », poursuit-elle. Le gérant du bar devrait être néanmoins convoqué par la police lundi prochain.

Inespéré pour Nantes en Commun…

Cependant, ce débarquement policier donne aussi un coup de projecteur inespéré à l’action politique de Nantes en Commun, engagée contre le transfert du CHU sur l’Ile de Nantes et surtout contre la suppression de 231 lits (et 400 postes) dans le nouvel hôpital – le mouvement proche de la France Insoumise a lancé une enquête sur le nouveau CHU et appelle à une manifestation contre le nouvel hôpital le 24 avril prochain à 14 heures.

Le mouvement politique tente aussi de s’ancrer dans la durée : « en un an, Nantes en Commun a posé les fondations d’un fournisseur d’énergie local, a construit les prémices d’une coopérative alimentaire, a initié le lancement de l’Institut Nantais d’Etudes et d’Action et, bientôt, ouvrira son propre café », indiquait Nantes en Commun sur Facebook le 22 mars dernier.

Louis Moulin

Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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