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Un mois après un atelier Drag Queens devant des enfants à Saint-Senoux (35), le Collectif Parents en Colère Bretagne demande des comptes

Il y a un mois, un atelier de lecture pour enfants sur l’identité de genre animé par des drag-queens avait choqué une bonne partie de la population, à Saint-Senoux, en Ille et Vilaine, mais aussi globalement dans  le pays, où ce genre de provocations validées par les élus, et appuyées par la presse mainstream, se multiplie.

Cet atelier avait d’ailleurs amené des jeunes militants identitaires à se mobiliser pour manifester leur hostilité à ce qui constitue une attaque morale vis à vis d’enfants innocents.

Aujourd’hui, dans un long communiqué, le Collectif Parents en Colère Bretagne demande des comptes. Nous vous proposons de découvrir ci-dessous le texte adressé à la presse.

Mesdames et Messieurs,

Nous, citoyens, vous écrivons pour dénoncer la lecture Drag et atelier créatif du samedi 13 mai de 16h30 à 18h, à la Médiathèque municipale de Saint-Senoux dans le cadre de “Actions Parentalité” pour les 3-6 ans.

La commune de St-Senoux affirme que l’objet de cet événement est partie intégrante d’un programme d’action sur la parentalité, pour la transmission de la valeur d’égalité entre filles et garçons, femmes et hommes. La thématique ainsi proposée sur l’égalité des genres, parlons-en, est vue dans le sens de la déconstruction des stéréotypes et porte sur l’acceptation de soi et des autres. Saint-Senoux a souhaité aborder une diversité de thématiques contemporaines. Les lectures drags à destination des 3-6 ans, sont issues d’une proposition des artistes à partir de deux albums, “ Famille de Georgette ” , éditions Didier Jeunesse et “ Fred s’habille ” de Peter Brown, éditions Kaléidoscope ; tous deux empruntés à la médiathèque départementale. Elle précise que le monde évolue et les structures familiales ont changé, se sont diversifiées. L’Institut estime, sur la base du recensement de 2018, à 31 000, le nombre d’enfants vivant au moins avec un parent homosexuel. Et elle précise avoir vocation à représenter le plus grand nombre, quel que soit l’origine, l’âge, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle de ses administrés.

Nous trouvons étrange qu’au nom de la diversité de thématiques contemporaines, vous choisissiez des Drags Queen pour faire des lectures à des enfants de cet âge. Les Drags sont par définition sexualisés (une drag-est un travesti masculin, souvent maquillé de manière exubérante ou affublée d’une perruque, qui se produit sous un nom de scène. Drag peut également signifier « dressed as a girl »). Ce ne sont pas des homosexuels, des pères de famille qui viennent faire la lecture, mais bien des personnes sexualisées. Les enfants de 3 à 6 ans sont encore innocents et malléables, et ce genre de lecture est inapproprié. L’égalité des genres avec « la déconstruction des stéréotypes et portait sur l’acceptation de soi et des autres. » ne se fait pas dans l’acceptation de la « sexualité » de l’autre, qui doit rester du domaine privé, mais dans l’acceptation de la personne.

Combien de lesbiennes, d’homosexuels ou de transgenres vivent normalement sans imposer leur sexualité comme trait de personnalité important, aux yeux du monde et des enfants, mais qui sont juste des gens comme tout le monde ?
Vous n’œuvrez pas pour le bien commun de toutes et tous et pour la liberté d’être soi-même et de l’exprimer en proposant de tels spectacles pour des enfants de cet âge-là. De plus, vous laissez les artistes décider de la tranche d’âge pour leur spectacle sans savoir si cela est réellement adapté, ce ne sont pas des professionnels de la petite enfance et encore moins des pédopsychiatres.

Certes, le spectacle n’est pas imposé et les parents sont libres ou non d’y emmener leurs enfants, mais au vu des éléments précédents, nous nous questionnons de l’intérêt et nous inquiétons des éventuelles dérives que cela peut avoir, ainsi que de l’impact de ces lectures sur un si jeune public qui n’a pas de « sexualisation » mûrie dans sa tête, et à qui on diffuse une vision sexualisée des relations à l’autre. Il y a une vraie confusion de langue entre l’adulte et l’enfant au service de la perversion sexuelle.

De nombreux parents et professionnels de la petite enfance alertent et mettent en garde contre les conséquences négatives sur la santé psychique des enfants. Qu’allons-nous mettre comme idée dans la tête de nos enfants ?

D’après Maurice BERGER de l’Université de Lyon, pédopsychiatre et professeur émérite, ces lectures sont de véritables actions de prosélyte destinées à perturber les repères d’identité sexuelle des enfants. La spécialiste en sciences de l’éducation Karla Etschenberg de Cologne, prend à son tour position comme suite et déclare que tout ce qui se déroule dans l’environnement d’un enfant est une offre d’apprentissage. L’enfant ne peut ni choisir consciemment cette offre ni l’évaluer. Aucune tierce personne ne peut évaluer ce qui est enregistré ou intégré dans le cerveau de l’enfant et exerce des effets à long terme. Un garçon retient que c’est amusant de se travestir et qu’on est même applaudi pour cela. Une fillette retient que l’on est applaudi pour une apparence particulièrement exubérante. Karla Etschenberg se pose 2 questions essentiels :

  • Comment les parents peuvent-ils réagir si leur fils insiste pour adopter une apparence de fille, car il trouve cela plus amusant ?
  • Comment les parents réagiront-ils lorsque les enfants voudront ensuite approfondir la thématique des Drag Queens et qu’ils se trouveront alors confrontés à tout l’environnement y afférent ?

Elle conclut qu’il s’agit pour les représentations des Drags Queens, d’un essai pour entraîner les enfants sans motivation propre dans le monde de la sexualité adulte, donc d’une méthode pour sexualiser les enfants. La culture Drag Queens n’est pas pour les enfants. Pourquoi voulez-vous que des Drag Queens fassent de la lecture aux enfants ? Voudriez-vous aussi qu’une star du porno ou une stripteaseuse le fasse également ? Ces lectures sont au service d’objectifs idéologiques plutôt qu’au service du bien de l’enfant. Les parents, les bibliothécaires, les directeurs d’écoles, les enseignants et les responsables de l’éducation devaient résolument refuser la tenue de lecture par des Drag Queens. La thématique LGBT que l’on souhaite imposer à nos jeunes enfants dans les différents milieux qu’ils occupent et notamment l’école, viole les droits constitutionnels des parents et la confiance dans les autorités scolaires. Ce n’est pas à l’État de s’emparer de la sexualité de nos enfants.

Sous couvert d’acceptation de la différence, de la tolérance, il apparaît que ces sujets ne sont pas adaptés à la construction psychologique des enfants en lien avec leur jeune âge. Et ceci est largement confirmé par la communauté des professionnels qui s’occupent de la petite enfance. Nous vous renvoyons vers les travaux de la psychologue Ariane Bilheran sur ce sujet. Cf le colloque sur « la dérive totalitaire sur les enfants”.

Enfin, nous souhaiterions connaître le détail des financements de ces “lectures” et “ateliers créatifs”. En effet, le #FondsMarianne n’est pas le seul scandale en cours. Sans réponse de votre part, nous saisirons la CADA.

Collectif Parents en Colère Bretagne

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Un mois après un atelier Drag Queens devant des enfants à Saint-Senoux (35), le Collectif Parents en Colère Bretagne demande des comptes”

  1. Castel dit :

    Excellente réaction de ce collectif de parents ! (NB : Cette lettre eût été meilleure encore sans faute d’orthographe ni de syntaxe.)
    J’invite toutes les bonnes volontés à (re)lire un tout petit fascicule (entre 2 et 8 € selon l’éditeur) titré “Le Nouvel Ordre des Barbares”. Le propos est celui du Dr Day, pédiatre à la Mount Sinai School, en 1969. C’est un condensé en quelque sorte du programme qu’ont pour nous les dégénérés qui nous “gouvernent” en pensant avec arrogance et mépris qu’ils savent précisément ce qui est “bon” pour chacun de nous.
    Vous y lirez notamment que tout ce qui est imposé à nos enfants via ces manifestations diverses et variées n’est ni plus ni moins que l’application minutieuse de ce programme de dégénérés !
    Vous y lirez également toute la trame de l’Agenda 2030 et des tendances prônées chaque année par le WEF (World Economic Forum) de Klaus Schwab (lequel forum a débuté en…1971 !)

  2. patphil dit :

    foutez la paix aux enfants
    je me demande pourquoi les parents tolèrent cela

  3. Henri dit :

    “Nous vous proposons de découvrir ci-dessous le texte adressé à la presse.” Mais la “presse” n’en a rien à foutre ! Ce texte finira au panier, point barre. Par contre, si le collectif portait plainte contre la mairie de St-Senoux, aïe aïe aïe, alors là la mairie ne serait pas contente du tout…

  4. etienne boutonnet dit :

    C’est intolérable. L’éducation des enfants est l’affaire des parents et de personne d’autre.
    L’état a la charge de l’instruction.
    Il faudrait, pour commencer, renommer l'”Education Nationale” “Instruction publique” comme auparavant.
    Malheureusement, je crains que le pli soit pris. A parents dégénérés, enfants dégénérés.
    On en voit les conséquences partout : du comportement sur la route à celui des salariés en passant par celui de conjoint; égoïsme, narcissisme, jalousie, agressivité, violence, burn out, divorces…
    Les enfants-rois n’ayant pas connu de frustrations ne supportent plus rien. Et cela se retourne contre eux-mêmes.
    Voilà où nous a mené une politique libératoire commencée dans les années 1960.

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