Le 13 novembre dernier, vers 16h30, une vingtaine d’étrangers en situation irrégulière et de militants de gauche ont temporairement occupé des locaux du Conseil Départemental cis à l’ancienne préfecture de Rennes. Parmi eux, un bébé de quelques mois et ses parents.
Pendant deux heures, ces personnes en situation irrégulière ou non sont restées dans des locaux publics sans être inquiétées le moins du monde. La suite est racontée par le collectif de soutien aux Sans-Papiers de Rennes :
« On nous propose de recevoir une délégation de 4-5 personnes à condition d’évacuer les lieux. Nous leur proposons d’accepter la délégation mais sans partir. Un peu à notre surprise, on nous a répondu oui.
Nous étions trois soutiens et deux personnes à la rue dans la délégation, les autres restant dans l’accueil. Nous avons été reçus par 3 personnes :
-La Directrice Pôle Egalité Education Citoyenneté
– la responsable du Pôle qui coordonne les CDAS
– le secrétaire général des services
Immédiatement, on nous a dit que nous ne le savions peut-être pas mais que le CD fait déjà beaucoup, notamment en ce qui concerne le Mineurs Non Accompagnés et les jeunes majeurs. Concernant les logements de fonction dans les collèges, ils nous assurent être tous occupés, parfois par des familles en situation de précarité dont les enfants sont scolarisés dans les collèges et parfois pour permettre à de jeunes majeurs de reprendre pied. Qu’ils n’avaient pas de solution à nous apporter. Comme nous savions qu’un logement de fonction était libre sur Rennes, nous les avons interrogés sur le sujet mais ils n’étaient pas au courant de cette situation. Nous leur avons également demandé d’élargir leurs recherches sur le département. »
Les militants d’extrême-gauche font donc pression sur le Département pour que celui-ci « élargisse » les problèmes causés par les clandestins et les étrangers en situation irrégulière à l’ensemble du département d’Ille-et-Vilaine. Histoire de créer des petits Calais un peu partout ?
Après discussion, les militants et les étrangers sont repartis comme ils étaient venus mais promettent déjà de revenir.
Illustration : DR
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