Malgré les déclarations et l’engagement personnel de Macron, la réalité existe et les mots ont un sens : l’euthanasie est un crime.
Pourquoi proposer aux gens de les tuer, même à leur demande ?
La plupart des gens prétendent se faire tuer pour échapper à la souffrance. Souffrance physique d’abord. Souffrance mentale et psychologique ensuite. Mais en réalité, c’est plus à l’angoisse ineffable qu’ils éprouvent devant leur finitude qu’ils cherchent à échapper, parce que leur vie spirituelle est morte faute de foi.
Sans la foi, pas d’espérance et sans espérance, la mort n’est que néant.
Certains tentent de reculer l’échéance en recourant à la technique. Transhumanisme, méthodes de rajeunissement… Ils ne se rendent pas compte que ces artifices ne leur permettraient, s’ils fonctionnaient, que de gagner une fraction de seconde sur l’éternité.
Sans la foi, les instincts reptiliens sont déchaînés. Les parents, même relativement en bonne santé, seront tués à la demande de leurs propres enfants, pressés de les dépouiller d’un maigre héritage, et avec l’assentiment de pouvoirs publics soucieux d’économies budgétaires.
Ceux qui feront tuer leurs parents, » par souci d’humanité, pour leur épargner de souffrir « , sont les mêmes qui aujourd’hui déjà » placent » leurs aînés dans des maisons de retraite, se déchargeant de leurs devoirs filiaux sur la société. Sans même se rendre compte de l’exemple déplorable qu’ils donnent à leurs enfants dont le regard les considère déjà à l’aune de l’héritage à venir. C’est le triomphe de la bête, égoïste et impavide, et la défaite de l’être humain, capable d’empathie et éprouvant de la compassion.
L’homme n’est devenu le maître de la terre que parce que, à la différence des animaux, il n’abandonnait pas les plus faibles parmi les siens. Les vieillards étaient assistés, les enfants malingres ou handicapés étaient soignés et nourris. Cela distinguait les hommes des bêtes, exception faite de quelques sociétés primitives non assez évoluées pour mesurer la valeur intrinsèque de la vie humaine. C’est cela qui a permis à l’humanité de dominer le monde. C’est cela qui a constitué la civilisation.
Si le meurtre venait à être légalisé en France sous le nom de » droit (sic) à mourir « , notre pays serait frappé de la malédiction d’une véritable décivilisation : Humanitas delenda est.
André Murawski
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15 réponses à “« Droit à mourir ». L’Euthanasie est un crime ! [L’Agora]”
Apparemment l’auteur n’a rien compris au droit de mourir. Calotin ? Je lui souhaite d’être dans la situation qu’il critique et de souffrir le martyr jusqu’à la dernière seconde. Chacun doit être libre de sa vie. Le suicide est-il mieux ?
Cet article est une insulte à la liberté de choix de chacun, concernant sa propre mort. C’est de la dictature religieuse.
Hélas, le meurtre a déjà été légalisé en France (et en bien d’autres pays)…
N’oubliez pas la « Grande avancée sociale » (sic) de la Loi Veil, celle de l’avortement libre (variantes : « pour toutes les volontaires » ou « de complaisance ») : le score est estimé à 250 000 foetus / an dans notre France
Si l’on a osé accepter le meurtre avec préméditation (soit la définition de l’assassinat) pour les « bébés qu’on a tués avant leur naissance » et si l’on a même applaudi à ce crime contre la Nation, alors au nom de quoi va-t-on s’opposer à l’euthanasie des sujets qui pour toutes sortes de raisons en ont assez de vivre, parce que leur vie est devenue un cauchemar quotidien ?
Hurler contre l’Euthanasie sans s’être révoltés contre l’avortement de complaisance, c’est un curieux combat… d’autant que Sainte Simone des avortées a été panthéonisée !
Avortement libre versus euthanasie, le choix est vite fait : pour la Nation, c’était en 1974 qu’il fallait hurler au crime.
Dès notre naissance, on nous impose des contraintes au prétexte de démocratie, d’égalité et même quand la mort se rapproche, on ne veut pas vous laisser tranquille, les technocrates de la fin de vie ont tout prévu pour aseptiser votre déclin et votre mort dans le silence le plus complice et dans une irresponsabilité coupable ! Le Covid n’a pas tué assez de vieux, les vaccins non plus alors on va vous aider à mourir !
Quand une société tue ses enfants à venir et tue ceux qui ont participé à sa richesse ( je pense plus particulièrement aux »vieux » qui sont considérés comme des charges inutiles ) elle est en voie de disparition.
Pour l’euthanasie, là encore ce sera une affaire de fric: il y aura ceux qui pourront se payer les soins palliatifs et le « tout vaeant » que l on sacrifiera sur l’hôtel de la rentabilité
Adhérant entièrement à cet article, je vous invite en sus à écouter sur ce sujet o combien brûlant, l’émission dominicale d’aujourd’hui de TV Libertés : La fin des temps et l’espérance chrétienne – Terres de Mission n°412 – TVL : « https://www.youtube.com/watch?v=2DHvv1f9mts ».
Et oui Caton l’ancien avait déjà dit : delenda est Cartago! Et Macron dit :delenda est France ! J’avais naïvement cru que Badiner avait obtenu du parlement la suppression de la peine de mort qui fut rétablie par Simone Weil et maintenant à nouveau par Bayrou alias Macron. Pauvre France !
Un Occident LGBT suicidaire où la mort guette par les deux bouts : avortement de masse et bientôt euthanasie du même tonneau. Renaissance après effondrement de cette société mortifère.
Je vais rajouter qu’en ce qui concerne Bayrou, cul béni s’il en est un, en plus aujourd’hui représentant la France à la messe inaugurale du Pape Léon XIX,ses grandes oreilles ont du lui siffler lorsque le Souverain Pontife a abordé le sujet de l’euthanasie! Honte pour la France d’être représentée par une pareille délégation !!
Cette opération macronique et criminelle vise essentiellement à récupérer un maximum d’argent pour lesw finances publiques :arrêt du versement des retraites, taxes sur l’héritage et les frais d’obsèques , etc… etc…
Cet article est honteux, je soubaite à celui qui l’a écrit de termiber sa vie dans la souffrance, comme un vegetal
Réponse de l’auteur à » Ziska » :
Le » droit » de mourir n’existe pas. Dans toute la nature, on ne connaît pas d’exemple d’être vivant qui mette volontairement fin à son existence. La mort est le terme naturel de la vie, pas un droit.
Souhaiter des souffrances à quelqu’un avec qui vous n’êtes pas d’accord est à la fois un peu stupide sur le plan intellectuel et méchant sur le plan humain. On ne doit jamais souhaiter le mal aux autres de peur que ce mal ne nous soit infligé.
Chacun doit être libre de sa vie ? Mais chacun est libre de sa vie. Il y a une différence entre se tuer et se faire tuer. On en trouve un très bel exemple dans le roman de Sienkiewicz » Quo vadis « . Tombé en disgrâce, Pétrone demande à son chirurgien de le tuer en lui ouvrant les veines. Pétrone est un lâche qui n’a pas le courage de mettre fin à ses jours. Voyant la scène, une esclave amoureuse de Pétrone décide de le suivre dans la mort, prend le scalpel et s’ouvre les veines elle-même. L’esclave se tue elle-même avec courage. D’un côté, on voit la lâcheté de celui qui recourt à l’euthanasie et de l’autre, le courage de celle qui recourt au suicide. L’esclave se tue, mais c’est le chirurgien qui tue Pétrone. Le chirurgien commet un meurtre, même si c’est à la demande de son » commanditaire « . Aucune réflexion de » calotin » dans ce constat. La vie humaine est sacrée.
Réponse à Anne Simon :
Vous faîtes une fausse interprétation sur la liberté de choix. Vous êtes libre de demander à votre voisin d’incendier votre maison, mais s’il le fait, il n’en sera pas moins un incendiaire. De même, si un prétendu médecin trahit son serment et accepte de tuer un patient, ce médecin sera un assassin et pas le patient, même si le patient a réclamé la mort.
Je ne vois pas ce que la religion vient faire dans votre discours. C’est de la sacralité de la vie humaine qu’il s’agit et non de religion.
Réponse à Marie-Pierre Carbonnel Mazzia :
Souhaiter des souffrances à quelqu’un avec qui vous n’êtes pas d’accord est à la fois un peu stupide sur le plan intellectuel et méchant sur le plan humain. On ne doit jamais souhaiter le mal aux autres de peur que ce mal ne nous soit infligé.
Qui va empêcher quelqu’un de décidé de se donner la mort?
Se jeter sous un train, sauter d’un pont, absorber un poison, se trancher les veines,, cesser de s’alimenter, foncer dans un mur… les possibilités sont nombreuses et variées. Il n’y a aucun intérêt par conséquent à légiférer une prétendue aide à mourir.
Comme toujours, il faut comprendre ai-delà du narratif. Ce qu’ils veulent légiférer, c’est un permis de tuer sans entraves. Tous les amendements garde-fous ont été supprimés, la clause de conscience est refusée aux pharmaciens, et l: :e délit d’entrave à l’aide à mourir retenu: clair, non?
Ce qui