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Cantines des écoles de Nantes : « Certains enfants ne cessent de nous agresser »

04/12/2017 – 07h50 Nantes (Breizh-info.com) –  Il n’y a pas que dans les rues nantaises ou sur le réseau de transports en commun qu’on puisse apprécier les bienfaits de la société multiculturelle sur la paix publique, la délinquance ou le sentiment de sécurité – surtout pour les femmes et jeunes filles dès que la nuit tombe. Nous avons recueilli le témoignage d’une employée dans une cantine d’école publique à Nantes. Pour ne pas troubler son évolution de carrière, elle a choisi de conserver l’anonymat.

Depuis qu’elle travaille dans les cantines des écoles publiques de Nantes, elle a fait plusieurs écoles, et autant de quartiers. Tant des quartiers dits sensibles que d’autres, plus bourgeois, dans le centre-ville. Partout, « dans l’ensemble, les enfants sont polis. Mais quand ils ne le sont pas, c’est différent dans les quartiers bourgeois et dans les quartiers sensibles », relève-t-elle. Ainsi, dans une école d’un quartier plutôt bourgeois, à l’ouest du centre-ville, elle se souvient avoir croisé des « enfants de riches qu’il ne faut pas braquer sinon on s’entend répondre ”mon père est avocat” ». D’autres sont « sapés de la tête aux pieds en Gucci à cinq ans ; pas étonnant que certains d’entre eux pètent plus haut que leur cul ».

Dans les quartiers sensibles, lorsque les enfants sont impolis, « ils tapent. Ils nous tapent nous, il n’y a quasiment que des femmes dans les cantines, ils tapent les éducateurs, les animateurs. Et on n’a pas le droit de répondre : si on donne une baffe, on prend la porte et en plus on risque une plainte ». Les adultes agressés ne peuvent que se contenter de répondre, ou « d’essayer d’écarter et de saisir » l’enfant agresseur.

Elle précise immédiatement qu’il s’agit d’une « très faible minorité. Même des enfants que j’ai pu voir dans la rue, en train de faire la manche quand ils n’étaient pas à l’école, étaient très polis et disaient toujours bonjour et merci ». Mais « certains enfants ne cessent de nous agresser, et bien souvent il faut le reconnaître ils sont maghrébins, et sont déjà très violents quand ils sont en primaire ». Elle est « inquiète pour [ses] collègues et leurs professeurs quand ils seront au collège, ce sont des vraies bombes. Du reste leurs grands frères qui brûlent les voitures et vendent la drogue dans le quartier ne sont guère un exemple, et s’ils faisaient la même chose quand ils étaient en primaire, ce n’est pas étonnant ».

Si encore les familles recadraient leurs enfants ! « Mais il y en a qui ne veulent rien entendre et qui tentent même de porter plainte lorsque nous empêchons leurs enfants de nous taper dessus. D’autres ne font rien, ils sont absents ou ont perdu le contrôle ». Généralement, les directions des écoles « regardent ailleurs pour maintenir la paix », sauf « une fois », se souvient-elle, « où les collègues et le syndicat ont fait du bruit jusqu’à ce que l’enfant – qui était encore un jeune maghrébin – soit exclu de l’école, car ça devenait impossible ».

« Il faut reconnaître », achève-t-elle, « que nous avons de bons salaires, tous les week-ends et les vacances scolaires. Mais il faut dire que mes collègues sont heureuses quand elles sont enfin à la retraite : c’est physiquement fatigant, il y a le bruit, et avec la violence ça devient difficilement supportable, il y a un réel mal-être et une grande fatigue, dont personne n’a rien à faire ». Message transmis.

Louis-Benoît Greffe

Photo : wikimedia commons (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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6 réponses à “Cantines des écoles de Nantes : « Certains enfants ne cessent de nous agresser »”

  1. Yvette Prétet dit :

    Les ”enfants qui agressent”..
    sont des musulmans qui ne paient pas la cantine! Leur mère ne travaille pas, ils habitent près de l’école, mais ils ”restent à la cantine” parce que c’est gratuit…et ils exigent des repas hallal et sans porc!..

  2. gautier dit :

    en France maintenant, nous sommes considérés comme les esclaves de l’islam, dans les écoles, dans la rue,etc. nous ne pouvons que baisser la tête, il ne faut pas répliquer, se défendre sinon le tribunal il est pour nous…INACCEPTABLE.merci chère RÉPUBLIQUE!! cher GOUVERNE-MENT à quand S O S racisme pour les français blancs !!!!

  3. guylaine dit :

    Autrement dit , les Français blancs deviennent des esclaves sur lesquels ils peuvent frapper avec l’aval du gouvernement que nous finiront tous par haïr ainsi que leurs protégés qui n’apportent que le malheur !

  4. Frog in Uniform dit :

    Lourdez les! Ils iront se plaindre, faire un procès, des pétitions etc… mais tenez bon et gagnez du temps, attirez l’attention sur leurs parents et obligez ainsi les autres parents à se manifester au lieu de compter les coups et peut-être, mais ne rêvons pas, leurs parents se décideront ils à les éduquer. Quoi qu’il arrive ne cédez R-I-E-N. C’est curieux que le mode d’emploi doive être rappelé tous les 5 ans.

  5. jeanmari dit :

    Avant toute chose, demandez à ces profs qui se plaignent pour qui ils ont voté!

  6. abeilles dit :

    je veux bien que nous avons des problèmes avec les musulmans ,car nous sommes un Pays où il n’y a plus d’autorité nul par ,je suis dans une petite ville ,avec des collèges ,des enfants français ;il faut voir ,leur conduite ,la poubelle à 1 mètre des papiers ,des bouteilles cassées ;des paquets de gâteaux ouverts ,cassent les toits de lavoirs ,ext
    Lorsque pères s’habituent à laisser faire leurs enfants
    Lorsque les fils ne tiennent plus comptent de leurs paroles
    Lorsque ;les Maîtres tremblent devant leurs élèves ,préfèrent flatter
    Lorsque finalement ,les jeunes méprisent les lois ,parce qu’ils ne reconnaissent plus au dessus d’eux l’autorité ,de rien et personne
    Alors là en toute beauté ,en toute jeunesse le début de la Tyrannie Platon

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