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Violences sexuelles : il ne faut pas moins de patriarcat, mais plus !

Un viol particulièrement odieux a été perpétré à Palerme, en juillet dernier. Outre l’extrême violence subie par la jeune fille de 19 ans, probablement brisée à tout jamais, ce qui a provoqué un fort émoi au sein de la population, est l’identité des sept violeurs – des jeunes Italiens de 17 à 20 ans – et leur totale absence d’empathie durant le crime comme le démontre les enregistrements et les messages qu’ils ont échangé par la suite.

“Je te jure, celle-là c’est une pute, on se l’ait tous faite, on était plein, un paquet, vraiment nombreux.”.

“On était 100 chiens sur une chatte. J’avais vu ça que dans les films pornos. Honnêtement, je me suis dégoûté un peu mais je devais faire quoi ? La viande, c’est la viande”.

“Après, elle s’est sentie mal, elle s’est touchée là-dessous pliée à terre : ‘Appelez une ambulance !’ Mais non, calcule plutôt la bite ! On l’a laissée là et on est partis”.

“Je te jure, ce soir, je retourne toute la rue Liberté avec la plainte dans mon sac… Je lui dis ‘regarde ce que tu m’as fait’, et je lui mets une tête dans le nez… Je lui ferme les narines avec un coup de boule”.

Le tout se vantant de leur crime en faisant tourner la vidéo de la violence sur Telegram. Le plus jeune d’entre eux, mineur au moment des faits, avait confessé et démontré quelques regrets (ce qui fait une belle jambe à la victime). Les magistrats ont donc décidé de son placement en centre de rééducation. Mais, à peine libéré, il en remettait une couche sur TikTok : “Les belles choses se font avec des amis” ; “la prison, c’est le repos des lions”, se pavanant des messages reçus de plusieurs filles après l’arrestation en ironisant “Comment vais-je pouvoir sortir avec toutes ?” Pour une fois, la justice n’a pas été inerte, et à la lecture des messages, il a fait son retour à la case prison.

La faute au patriarcat ?

Inutile de transcrire les commentaires inculpant le “patriarcat”.  Ils sont naturellement des milliers. Normal, dans une société soumise au féminisme le plus stupide qu’il n’ait jamais été, de celui qui se contente de ressasser des inepties sans jamais réfléchir, de celui hypocrite qui ne dénonce que les Matteo mais tait les Oumar, de celui qui s’invente un passé digne d’une écolière de la Mecque et mystifie continuellement l’Histoire. Hélas, pour nombre de nos contemporaines, c’est le patriarcat qui aurait créé ces monstres. Pourtant, rien n’est moins vrai. C’est même tout le contraire. À l’état primitif, le bon sauvage prend les femmes sans demander, car “la viande, c’est la viande. Dans les cultures patriarcales – du moins dans la nôtre – au contraire, on apprend aux jeunes gens à bien se comporter. À être un gentleman. Un chevalier. De ceux qui défendent la veuve et l’orphelin, qui se lèvent en signe de respect quand une dame entre dans la pièce. Oui, c’est chez nous et pas ailleurs que ce type d’hommes a été porté aux nues, érigé en modèle à imiter. Pas que tous nos ancêtres l’aient tous été, loin de là, mais tel était l’homme à incarner, l’exemple que nous avons choisi. Et ce n’est pas en y renonçant que les choses iront mieux.

Si la culture, l’éducation sont là pour freiner ou canaliser les pulsions animales des hommes et des femmes, il n’empêche que le mal existe, il sera toujours présent. Aucune connotation religieuse derrière cette sentence. Mais le fait est là, qu’on le veuille ou non. Et ce, malgré les angélismes de celles et ceux qui voudraient que parce que je suis gentille, les autres seront nécessairement gentils en retour. Et ce, malgré les efforts déployés par les féministes pour “déconstruire” l’homme… se trompant de coupable. Parce que le coupable, ce n’est pas l’homme. Mais la lie d’entre eux. Sinon la femme, qui commet dans la grande majorité les cas les infanticides de nouveau-nés, le serait tout autant.

Culture toxique et société permissive

Or, s’ajoute à l’existence du mal la culture actuelle, qui est une inculture où l’on n’apprend plus rien aux enfants. Mais on leur donne tout, et surtout l’accès illimité à internet, où ils peuvent se gaver de films pornos dès le plus jeune âge. Cela ne peut ne pas ne pas avoir de conséquence sur l’image de la femme que ces adolescents auront, ni sur leur vie sexuelle (cela même si le viol ne répond pas à un instinct sexuel, mais sadique). Une surexposition à la pornographie n’excuse pas…mais conditionne. L’absence ou le renoncement du père qui ne tape plus sur la table en invectivant “parle correctement à ta sœur !” fait le reste. Et en parallèle, on a décidé de ne plus mettre en garde les filles parce que “personne n’a le droit de les toucher, elles peuvent s’habiller comme bon leur semble, leur corps leur appartient, tout le monde est bon, y’a pas de mal, vive Only fans”…, tout en fermant les yeux sur la réalité de la rue et son ensauvagement.

Culture, éducation, morale, étique, punitions n’auront évidemment aucun impact sur les pulsions sadiques des sociopathes qui jouissent des hurlements et des pleurs des filles qu’ils agressent, pour lesquels s’imposent l’éloignement de la société… ou la potence. La sacro-sainte potence, à défaut des peines très lourdes qui auraient nécessairement un impact sur les autres, les suiveurs (puisqu’il est peu probable que les sept violeurs soient tous des sociopathes).

Idéologie de l’excuse, laxisme, peines non-appliquées, règne de la pornographie, normalisation des comportements à risque, enfants laissés à la merci de tout ce que l’on peut trouver sur le net… Il semblerait que tout soit réuni pour laisser proliférer ce mal. 

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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9 réponses à “Violences sexuelles : il ne faut pas moins de patriarcat, mais plus !”

  1. Gaï de ROPRAZ dit :

    Oui Audrey, le monde change, tourne, se dilue dans ce que tu appelles avec juste raison “Le laxisme et l’idéologie de l’excuse”. Crois-moi : Je suis heureux d’être arrivé à l’âge que j’ai : Je n’assisterais pas à la chute d’une civilisation, la Nôtre.

  2. Marie Carbonnel Mazzia dit :

    Vous êtes malade madame ou quoi? Vous avez besoin d’aide psychologique, votre article est indecent

    • Henri dit :

      Il faut donc l’enfermer dans un hôpital psychiatrique, comme l’URSS le faisait de ses contestataires ? M’enfin, chacun a le droit de s’exprimer sans se faire traiter de cinglé ! Vous n’êtes pas d’accord ?

    • Taliesin dit :

      Pouvez-vous argumenter, s’il vous plaît, au lieu d’invectiver.
      En quoi cet article est-il indécent ?
      Je vous remercie.

  3. Durandal dit :

    Bonjour,

    Et où était le père de la gamine à votre avis ?
    Les mères ne veulent pas qu’on touche physiquement aux enfants. Elles ont tout fait pour délégitimer l’action du père en ce sens, éducation non violente (expression contradictoire) et tout le toutim. Ainsi, le père absent ou présent, c’est la même chose, il est absent. La fille ne savait même pas que cette situation allait la blesser, sinon, elle aurait dit non avec vigueur, avant. Et elle ne le savait pas car elle ne connaissait pas les limites avec les hommes. Désormais, elle en appelle à la loi pour prendre en charge sa souffrance et rétablir une sorte de père symbolique. Une loi qui délégitime les hommes ! Tout cela, c’est du n’importe quoi. Tant qu’un homme n’aura pas toute autorité dans sa famille (et toute responsabilité), et notamment le devoir de la défendre les armes à la main, ces situations se multiplieront.

    Cordialement.

    M.D

  4. PL44 dit :

    Pour le coup, il semble s’agir de “souchiens” siciliens. Ce qui n’a rien de rassurant !

  5. Genevieve Kilburg dit :

    Il serait plus que temps que nos responsables se sentent investi de la puissance qu’on leur a donné pour nous protéger !
    Il faut ignorer le “qu’en diras-t-on ” et aller de l’avant, faire régner le respect, et remettre en place le service militaire qui faisait qu’au moins durant un an, les jeunes apprenaient à se laver, à l’habiller, à se tenir correctement envers la population, et surtout à obéir !
    J’en voudrais toujours au président Chirac de l’avoir supprimer, car depuis, les jeunes font n’importe quoi pour qu’on parle d’eux ! c’est triste !
    Mais il n’est pas trop tard pour revenir en arrière et prendre en main la situation, renvoyez chez eux, tous les malfrats qui envahissent nos prisons, et y mettre nos jeunes, mais fermement entourés, pas de radio, pas de famille, pas de TV, ni services sociaux, mais de l’obéissance et des sanctions pour les plus durs ! et du travail, quand on voit l’état de nos services routiers, plein d’herbes et tout ça, les obligés à remettre en état le réseau routier et forestier ! aucune raison valable pour qu’ils restent à ne rien faire !

  6. Kephas dit :

    La peine de mort a été supprimée ? Nous voilà en face des premières conséquences ! Tous ces salopards, feraient une autre têtes, s’ils voyaient l’un de leurs collègue se balancer au réverbère du coin ! Ils se gausseraient moins ……
    kephas.

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