01/06/2016 – 06H30 Bratislava (Breizh-info.com) –Dans quelques semaines, la Slovaquie prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne, et cela pour six mois. Voilà qui doit faire grincer certains fonctionnaires de la Commission Européenne. Roberto Fico, le Premier ministre slovaque, a d’ailleurs récemment rencontré, à Bratislava, le président du Parlement européen, Martin Schulz. Ces derniers ont évoqué notamment la question des migrants et de l’islam, deux sujets fondamentaux pour les Slovaques.
Robert Fico entend en effet « protéger l’héritage slovaque et refuse de faire de son pays un pays multiculturel ». Une déclaration forte, qu’aucun chef d’État en Europe de l’Ouest ne prononcerait aujourd’hui.
Le Visegrad Post rapporte d’ailleurs des propos plus détaillés que le premier ministre slovaque a tenus, une journée avant la réunion avec M. Schulz dans un article dont voici l’extrait ci-dessous :
« Cela peut sembler étrange, mais désolé … l’Islam n’a pas sa place en Slovaquie, » a déclaré RobertFico à l’agence de presse TASR mercredi. «Si quelqu’un dit que la Slovaquie veut être multiculturelle, il va à l’encontre des principes de base du pays », a-t-il ajouté. Il a également rappelé la position slovaque sur les quotas, en précisant que la Slovaquie ne les accepte pas. Il a dit que l’intérêt du pays est de garder sa tradition propre, et qu’il ne laisse pas sa particularité être changée. « Nous ne voulons pas changer le caractère propre de la Slovaquie qui repose sur la base de l’héritage de Cyrille et Méthode, ici depuis des centaines d’années, » a-t-il expliqué, avant d’ajouter qu’il est contre la création d’une communauté musulmane. « Je ne veux pas qu’il y ait des dizaines de milliers de musulmans ici, essayant en permanence de faire prévaloir leurs intérêts», a conclu Fico.
Robert Fico a également ajouté dans cet entretien que lors des dernières élections en Mars, il a dû faire face non pas les adversaires politiques, mais à la société civile soutenue avec de l’argent étranger et des médias grandement engagés politiquement. Selon lui, George Soros est l’un des principaux soutiens de ces organisations, faisant écho aux déclarations de Viktor Orbán. « Il y a un pouvoir d’arrière-plan, soutenu par George Soros. Et non seulement en Hongrie, mais aussi dans d’autres pays européens, mais personne n’en parle », a déclaré le premier ministre hongrois. « Cette invasion est conduite, d’une part, par les passeurs, et de l’autre par les militants (des droits de l’homme) qui soutiennent tout ce qui affaiblit l’État-nation», a déclaré le premier ministre Orbán. L’ancien Premier ministre de Macédoine Nikola Gruevski a parlé aussi de Soros et du rôle de la société civile dans les troubles auxquels a dû faire face jusqu’à sa démission en Janvier.
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3 réponses à “La Slovaquie va présider et défendre les frontières et l’identité de l’Union Européenne”
Bravo au Premier Ministre slovaque M. Fico. Il faut absolument tout faire pour le soutenir pendant le mandat européen de la Slovaquie.
[…] il y a 4 heures 0 Commentaire […]
Si ce pays refuse la liberté de culte et le droit d’exercer librement sa religion, dans le respect des lois nationales en vigueur évidemment, rien ne l’empêche de quitter l’UE pour abolir ces libertés publiques. C’est un peu facile de vouloir profiter des subventions de l’UE en rejetant tout le reste.