Irlande du Nord. Le policier visé par une tentative d’assassinat par l’IRA est sorti de l’hôpital

Les responsables politiques d’Irlande du Nord ont salué la nouvelle selon laquelle un inspecteur principal abattu par des tireurs républicains dissidents de l’IRA a quitté l’hôpital, près de deux mois après avoir été grièvement blessé par balle.  M. Caldwell n’était pas en service lorsqu’il a été abattu de plusieurs balles par deux hommes masqués dans un centre sportif à Omagh,  le 22 février.

Il mettait des ballons dans une voiture après avoir entraîné une équipe de jeunes sportifs lorsqu’il a été pris pour cible.

L’attaque, qui a choqué, s’est produite devant son jeune fils et qui a été imputée à des républicains dissidents. M. Caldwell est resté quelque temps dans un état critique à l’hôpital Altnagelvin de Derry/Londonderry.

Mercredi dernier, le policier avait déclaré au Premier ministre britannique, , depuis son lit d’hôpital, que « nous ne pouvons pas revenir » sur le passé troublé de l’Irlande du Nord.

Le Premier ministre Rishi Sunak lui a rendu visite lors de son séjour en Irlande du Nord la semaine dernière. Lors d’un dîner organisé à Hillsborough mercredi soir à l’occasion du 25e anniversaire de l’accord du Vendredi saint, le Premier ministre a déclaré qu’ils étaient d’accord sur le fait que l’Irlande du Nord ne pouvait pas revenir à son histoire violente. M. Sunak a déclaré aux invités qu’ils étaient réunis pour célébrer une « réalisation vraiment extraordinaire » de l’accord de 1998 qui a largement mis fin aux troubles.

« La semaine dernière, j’ai rendu visite à un homme qui s’est consacré à la construction de cet avenir, un policier, un père, un mari, un entraîneur de football pour enfants : L’inspecteur John Caldwell », a-t-il déclaré.

« Nous nous sommes assis ensemble et avons parlé de la société qu’il aime et de son épreuve. Il m’a dit : ‘Nous ne pouvons pas revenir en arrière' ».

La police pense que le groupe républicain dissident New IRA est à l’origine de l’attaque.

La responsabilité de la fusillade a été reconnue dans une déclaration dactylographiée, collée sur un mur à côté des magasins du quartier de Creggan, bastion nationaliste de Derry.

Crédit photo : DR

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