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Des différences entre cerveaux masculins et féminins chez les nourrissons

Une étude publiée récemment et menée par une équipe de chercheurs de l’université de Madison dans le Wisconsin a fait grand bruit. Les scientifiques se sont attachés à rechercher des différences significatives dans la construction de la structure des cerveaux chez des enfants âgés d’un mois seulement. Et les résultats confirment bien que les différences entre les hommes et les femmes au niveau du cerveau sont génétiques plutôt que sociales comme voudraient le faire croire certaines militantes féministes.

Des différences claires dans les cerveaux des nourrissons

L’équipe de chercheurs a étudié les cerveaux de 149 enfants nouveaux-nés d’un mois. Parmi eux, 77 filles et 72 garçons. Placés endormis dans un sac immobilisant rempli de mousse et coupés du son extérieur, les scanners se sont bien déroulés permettant la découverte que les différences sexuelles (ce qu’on appelle aussi la dimorphie) de la structure du cerveau entre hommes et femmes étaient à l’œuvre dès le premier mois.
En effet, les différences entre les moyennes des deux groupes sur plusieurs traits sont très claires.

https://twitter.com/YeyoZa/status/958665685839826944

Ainsi, les cerveaux des garçons sont par exemple 8,3 % plus gros que ceux des petites filles. Un résultat qui vient confirmer ce qui est prouvé dans de nombreuses autres études sur des enfants plus âgés.
Les chercheurs ont également découvert que, de même que dans les cerveaux adultes, les bébés masculins ont plus de substance blanche (un tissu de fibres nerveuses) que les bébés féminins qui ont, eux, plus de substance grise (une autre forme de tissus nerveux).

La fin des théories féministes radicales ?

« Que les cerveaux masculins et féminins soient différents n’est plus un sujet de débat depuis bien longtemps, nous confie un spécialiste de la question. Par contre, les militantes féministes et, de manière plus large, tous les tenants du mythe égalitariste ne veulent pas le reconnaître. Pire, ceux qui acceptent l’existence de différences veulent à tout prix se persuader qu’elles sont le fruit d’une domination de l’homme sur la femme qui entraînerait la mise en place de ces différences. Cette étude est salutaire puisqu’elle permet de démontrer que toutes les différences sexuelles observées depuis des décennies sont présentes chez le nouveau-né ! L’influence de l’environnement n’est donc pas recevable. Mais, pour être clair, à peu près personne de sérieux n’y croyait de toute manière. »

En effet, le consensus scientifique sur la question semble clair. En février 2014, une énorme méta-analyse s’est penchée sur 126 études scientifiques publiées sur la question des différences sexuelles au sein du cerveau. De manière claire, elle établissait qu’il existait de très nombreuses différences entre les cerveaux masculins et féminins.

En 2013, dans une étude publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences, une équipe de chercheurs menée par Ragini Verma, doctorante et chercheuse à l’université de Pennsylvanie, a établi qu’il existait des « différences frappantes dans la connexion neuronale des hommes et des femmes. »
Ruben Gur, professeur de psychologie à la faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie et membre de l’équipe de chercheurs déclarait alors : « Il est aussi frappant de constater combien les cerveaux de la femme et de l’homme sont vraiment complémentaires. »

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Des différences entre cerveaux masculins et féminins chez les nourrissons”

  1. PL44 dit :

    Que les garçons aient un cerveau plus gros peut signifier que leurs neurones sont plus grosses, pas forcément plus nombreuses. Le professeur Gur dit “complémentaires”, il ne dit pas “inégaux”. Je ne vois pas ce qui peut défriser les féministes.

    • Noelle C. dit :

      Les féministes ne sont pas défrisé(e)s. On est bien d’accord. C’est toujours le même problème, et ça ressort nettement dans l’article. Pour certains, différence signifie inégalité.
      Au nom de quoi ? Un homme de 1.70 vaudrait-il moins qu’un de 1.90 ?
      “égalité de droits”, ces 3 mots semblent bien difficiles à comprendre. Quels que soient le sexe, l’âge, la couleur… ou le nombre et la couleur des neurones.
      Pas besoin d’en avoir plus pour comprendre ça…

  2. guylaine dit :

    Et voilà homme et femme complémentaires et non égaux ! Le cerveau est la base de tout !

  3. Claire Patricia Oudart dit :

    Je vous prie d’aller voir le commentaire que j’ai posté sur http://mouvement-jre.com/les-cerveaux-des-hommes-et-des-femmes-different/#comment-968,
    où j’explique un certain nombre de données, qui viennent remettre de l’ordre dans le fouillis habituel des anti-genre , dont je fais partie, mais avec sans doute une compétence qui me permet d’éviter les pièges, dans lesquels chacun tombe à chaque fois, concernant la sexuation du cerveau. Tout d’abord, la personne soit-disant de l’INSERM , qui a commenté, en prétendant qu’un traitement hormonal viendrait changer la sexuation du cerveau se trompe. Le cerveau est plastique, oui, pour créer des connections à l’usage, mais sa structure est déterminée à la naissance, elle est même issue du développement du cerveau de l’embryon. C’est un peu comme un réseau d’autoroutes, qui comme vous le soulignez par exemple, sont développées chez la femme entre les deux hémisphères, entre la zone du langage à gauche et la conceptualisation imagée à droite, ce qui permet à la femme une lecture empathique très acérée, base du comportement maternel. Il est évident que la structure est prénatale et que aucune plasticité ne permettra par la suite de créer de nouvelles autoroutes, mais seulement de nouveaux points de connexion. Je travaille sur l’ISCP, qui est une intersexuation qu’on amalgame au pseudogenre, au ‘trans’ truc, qui sert de justification à tous les troubles de l’identité sexuée, je rédige d’ailleurs un livre sur le sujet, qui sortira sur Amazon.
    ISCP signifie inversion de la sexuation cérébrale prénatale et correspond à de très rares naissances, 1/50.000, et ne devrait rien avoir à faire avec le pseudogenre, mais voilà, l’amalgame a été fait, et plus personne ne comprend rien à l’ISCP qui pourtant est démontrée chez l’animal et chez l’humain (fille, accidentellement) depuis les années 60.
    Le cerveau primitif est féminin, pour les deux sexes, il se masculinise chez le garçon. Si la masculinisation de ce cerveau ne se fait pas (insensibilité aux androgènes, par exemple) le cerveau est définitivement féminin primitif, quels que soient les traitements hormonaux éventuels. Pour la petite fille, une antihormone la protège des androgènes, mais si ce n’est pas le cas, ou si un perturbateur hormonal masculinisant est présent, le cerveau de la petite fille sera irrémédiablement masculinisé, et aucun traitement féminin par la suite, ne changera ce fait…. Ainsi, je n’irai pas plus loin dans ce cadre, le cerveau ne peut changer de sexe, c’est une donnée à vie, mais la sexuation structurelle du cerveau peut être inversée avant la naissance.
    Ces cas sont rares, et on fait la confusion allègrement avec les troubles de l’identité sexuée, qui sont psychologiques, et bien plus nombreux, qui ont pour origine la relation d’un petit garçon avec une mère en trouble, dès la petite enfance, qui refuse à son bébé de devenir garçon. On connait très bien tout cela dès les années 70, par Robert Stoller, qui a fourni des études cliniques, même si ses conclusions sont timides. Ces personnes TIS, par effet de mode, n’étant pas soignées dès la petite enfance, cristallisent leur trouble borderline à l’adolescence, et se disent actuellement ‘trans-genre’, parce que c’est l’air du temps, et quelques-uns revendiquent des chirurgies, pour soi-disant changer de sexe, ce qui est une chimère, car pour en revenir au cerveau, ce sont des hommes, avec un cerveau masculin, et une identité sexuée masculine, même si elle est piétinée, qui pensent que la chirurgie fera d’eux des femmes, ce qui est impossible, car leur cerveau est masculin, et le restera, quels que soient les traitements.
    Dans l’ISCP, il en va tout autrement, ce sont des enfants qui, dès qu’ils peuvent parler, expriment que leur sexe n’est pas celui qui est déclaré, ils construisent leur identité en fonction du sexe inversé de leur cerveau.
    Ainsi d’ailleurs, une petite fille normale, affirme son identité sexuée vers deux ans et demi, parle plus tôt, avec un vocabulaire plus riche, eh bien, il en est de même pour la petite fille ISCP, qui exprime son identité sexuée à deux ans et demi, dans de nombreux cas que j’ai pu connaître, parlent plus tôt, ont un regard porté sur l’humain et non sur les structures, et ont un comportement maternel dans leurs jeux (je parle bien des enfants ISCP, ce ne sont pas les préoccupations de l’esthétique pseudo-féminine qu’on rencontre chez les enfants en trouble TIS!)
    Ainsi, il faut tirer toutes les conséquences de la sexuation du cerveau et de son inversion rare, pour distinguer dans le foutoire de l’idéologie mortifère du pseudogenre, qui est quoi.
    Le traitement des enfant ISCP se justifie uniquement du fait que c’est un handicap biologique de naissance, et que seule la réparation, tant bien que mal, du corps, leur permet une vie sereine.

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