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Afrique. Quand les bobos délogent les Massaïs pour leur “écotourisme”

Le tourisme vert, c’est un peu comme le développement durable : un oxymore. Sans parler des slogans du genre “voyager pour sauver la planète”, dont raffolent les nouvelles générations greenwashed, qui veulent faire dans la dictature écologique sans vouloir renoncer à leur petit confort globaliste hyper-polluant. Et c’est pour complaire ces bobos et satisfaire leurs désirs de terres incontaminées et de contact avec le bon sauvage, que des peuples originels sont expulsés, menacés… et risquent tout bonnement de disparaître.

C’est  ce qu’il se passe actuellement en Afrique Orientale où les Massaïs, cette population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades vivant entre Tanzanie et Kenya, sont délogés de leurs terres ancestrales au profit de projets d’écotourisme et de compensation d’émissions de carbone. Et cela même alors que les aires qu’ils habitent depuis des siècles sont parmi les moins polluées de la planète !

Yannick Ndoinyo, directeur exécutif de Test, Traditional Ecosystems Survival Tanzania a décrit a Il manifesto, un système aussi absurde que criminel :

“Après avoir pris notre terre, maintenant ils prennent aussi nos vaches. Ils prennent les vaches, les séquestrent et les vendent, pour nous rendre pauvres. Ils utilisent la police, les militaires, nous tirent dessus pour nous expulser, arrêtent des gens, emprisonnent des chefs pendant six mois. Les Massaïs ne constituent aucune menace pour la nature, nous vivons avec elle depuis des temps immémoriaux. (…)

Notre style de vie, notre identité, nos moyens de subsistance dépendent de la terre. Nous sommes des pasteurs. Sans la terre, nous ne pouvons pas dire que nous sommes un peuple. La terre fait partie de nous et nous faisons partie de la terre. Quand elle nous est volée, nous finissons par disparaître complètement dans d’autres communautés et nous perdons notre identité.

Et cela, pour satisfaire les lubies des bobos qui se donnent bonne conscience en séjournant dans des hôtels en bois de forêt primaire et en se lavant les dents avec du dentifrice 100% dégradable. Or, cela ne résout pas les problèmes générés par le tourisme, qui, vert ou pas, reste une source d’irrémédiables dommages. Les déchets, le surconsommation d’eau, mais aussi la destruction des cultures traditionnelles au profit de celles de cartes postales touristes-compatibles, seront aussi au rendez-vous. Et dans le cas qui nous occupe, l’expulsion et donc la mort de cultures indigènes.

Parfois aussi, sous couvert de bons sentiments. Yannick Ndoinyo dénonce l’action du WWF et d’autres organisations de protection animale, car, l’aménagement des réserves protégées que ces dernières promeuvent a abouti aux mêmes résultats : récemment 20.000 Massaïs ont été évacués de leurs territoires à Loliondo, et 70 000 ont ainsi été privés de l’accès aux pâturages, leur moyen de subsistance principal. Le tout sous couvert de la conservation des terres et de la défense de la biodiversité. Comme si, les Massaïs ne savaient pas vivre en harmonie avec la nature…

Cette tristissime affaire montre encore une fois que les hommes sont les grands oubliés des réflexions en matière de biodiversité et d’écologie, qui ne se concentrent que sur la flore, la faune, et la géologie. Or, la biodiversité humaine est un trésor à sauvegarder… qui va nécessairement à l’encontre de l’idéologie ambiante et du progrès tel qu’elle le définit.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : wikipedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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16 réponses à “Afrique. Quand les bobos délogent les Massaïs pour leur “écotourisme””

  1. alienor dit :

    quand l’homme disparaitra ENFIN de la planète, la Terre revivra en harmonie avec toutes les autres espèces

  2. P.G. dit :

    Ah ! les écolos et anti-chasse ! Les chasseurs détruisent 800.000 sangliers par an en France. Si ce n’était pas le cas, il y en aurait 2.500.000 de plus l’année suivante et 8.000.000 au moins l’année d’après. Quand on sait que 23.000 sangliers vivent dans Rome, circulant parmi les voitures et se nourrissant du contenu des poubelles, on se demande si les écolos de partout ne sont pas aussi indésirables. J’ai même même sentiment qu’ils sont malheureusement beaucoup plus nombreux !

    • Jérémy dit :

      Bonjour P.G
      Je vous rejoins à 100%. Les €scrolos et anti-chasse crient au scandale pour quelques grives capturées comme appelants dans le Sud-Ouest, puis relâchées en fin de saison, alors que cette tradition ne met absolument pas l’espèce en péril, pas plus qu’elle ne porte atteinte à la biodiversité. Comme dit précédemment, ils devraient aller rendre visite aux braconniers armés de machettes, sur les côtes d’Afrique, pour leur interdire de tendre des filets sur des centaines de km, des pièges qui tuent en masse et sans distinction des millions de migrateurs parmi lesquels des espèces protégées qui, non commercialisables, sont jetés aux ordures.
      Qui s’en émeut ? Sûrement pas les Ténors de la verdure et tous les radicalisés en robe verte qui ne voient la Nature qu’assis dans un fauteuil et qui, lorsqu’ils se lèvent de leur chaise, vont tout casser et mettre le bordel en toute quiétude, dans la France du laxisme, du compromis et de la soumission.

  3. Jérémy dit :

    Au nom de l’écologie, on en vient à agir à contre sens de la raison, à détruire l’environnement et à pourrir la vie des hommes. Des abrutis veulent anéantir la culture des Massai qui demandent seulement qu’on leur foute la paix et qu’on les laisse vivre chez eux, dans le respect de leurs traditions.

    En France, d’autres abrutis, pour “Sauver le Climat”, nous imposent des éoliennes qui doivent être couplées avec du charbon ou du gaz, contribuant ainsi à polluer davantage. Cherchez l’erreur !
    Au nom de la défense de la biodiversité, d’autres abrutis ferment les yeux sur les millions d’oiseaux et chiroptères tués par ces machines et on emmerde les populations rurales sans demander leur avis.

    Au nom de ces mêmes principes déconnectées des réalités, d’autres abrutis veulent nous faire bouffer des steaks artificiels préparés par des apprentis sorciers, quitte à mettre les éleveurs sur la paille.
    Au nom de la souffrance animale, les mêmes abrutis veulent faire interdire la pêche et la chasse, activités légales qui respectent pourtant la biodiversité alors que dans certains pays des côtes d’Afrique des massacres de migrateurs capturés aux filets par centaines de milliers, toutes espèces confondues, ont lieu chaque année pour le bisness et la vente sauvage.
    Mais contre ces méfaits, nos Escrolos et autres Associations vertes ne vont pas manifester sur place au risque d’y laisser les plumes face aux machettes et aux couteaux des braconniers.
    Il leur est donc plus facile de fermer les yeux sur ces graves problèmes, plus facile d’aller gueuler dans des porte voix, plus facile d’agiter des pancartes d’interdiction, plus facile de s’introduire dans des propriétés privées, plus facile de molester des citoyens paisibles, de casser des biens publics et privés au nom de l’Environnement et, malheureusement, sans être inquiétés le moins du monde.

    Tous ces Escrolos, mériteraient la lance bien affûtée d’un valeureux Masaï au fond de leur C**.

  4. Jeanne Montellier dit :

    Quel grand peuple !
    Ces Massaï sont des gens magnifiques et fiers attachés à leur Terre natale, à leur Culture ancestrale. Cette Terre qui les a vus naître, ils l’aiment et la respectent. Je recevrais avec honneur 1000 fois ces gens, en France, sils voulaient y venir plutôt que ces migrants expatriés économiques qui crachent sur le pays d’accueil et réclament toujours plus sous la menace et la violence. Mais ces hommes et ces femmes du Kenya et de la Tanzanie sont trop dignes pour abandonner la Terre de leurs Ancêtres à laquelle ils sont attachés corps et âme. Ils préfèrent vivre pauvres dans une contrée aride plutôt que de perdre leur identité. Quelle belle leçon d’Humanité et de Sagesse nous donne ce grand peuple !
    Nos migrants officiels et non officiels devraient en tirer des leçons à condition qu’ils en aient le courage et l’intelligence.

    • Alicia dit :

      @Jeanne Montellier
      Bravo Madame pour votre commentaire. Les Massaï donnent en effet une leçon à tous les réfugiés économiques qui abandonnent leur pays et fuient en masse au lieu de s’y accrocher pour le rendre meilleur. Le comble de cette affaire, c’est que ce peuple attaché à sa culture, qui veut rester sur sa terre malgré la pauvreté, est mis à la porte.
      En Europe, au nom d’un humanisme dévoyé, on traite de racistes les personnes clairvoyantes qui dénoncent l’immigration de masse. Les “humanistes” pro-migrants devraient au contraire inciter les candidats à l’immigration à rester chez eux pour redresser leur pays, à l’exemple des Massaï.
      On aimerait bien que nos grand humanistes de France qui prêchent le multiculturalisme universel et tendent les bras aux cargaisons de migrants, aillent faire un séjour culturel et de labeur chez les Massaï. Peut-être en reviendraient-ils convaincus que quand on aime sa terre on fait tout pour y rester.

    • Chouan dit :

      Commencez par montrer l’exemple !

      • Alicia dit :

        Bonjour monsieur,
        Quel exemple ? M’expatrier de chez moi où je suis enracinée en profondeur, attachée à mes amis, ma culture, mes valeurs de civilisation ?
        Comme exemple à donner, il est dix mille fois mieux d’aider les peuples en difficulté économique en leur envoyant du matériel, des machines, des outils, des camions, des tracteurs, des formateurs et tout ce qui sert à se développer et à vivre mieux. Le vrai ‘Humanisme” c’est ça et non celui qui consiste à les déraciner et à leur donner la mendicité vexatoire. Un expatrié économique m’a dit un jour : “Vous et votre paternalisme ça vous met au-dessus de tout”.
        Alors, un séjour chez les Massais permettrait à ceux qui pensent mieux que les autres de faire sur place le constat de leurs besoins réels et de prendre les mesures appropriées pour les aider à garder leur terre et vivre mieux. Mais vous préférez peut-être la solution de la politique migratoire qui va au contraire déraciner les peuples et laisser les pays du tiers-monde dans une difficulté croissante et irréversible. L’argent qui pourrait leur servir à leur redressement économique est utilisé pour fabriquer des bombes et des tanks à destination de l’Ukraine ou autres contrées sanglantes alors que les problèmes de l’humanité devraient se régler non dans la fuite et l’exil mais par l’intelligence, le bon sens et la diplomatie… Nos décideurs plus intéressés par leur sort personnel sont malheureusement dépourvus de ces qualités.

  5. MICHEL BAIN dit :

    Les expulsions de populations masaï de de leur aire d’agro pastoralisme au bénéfice du peuplement animal et, in fine, d’un tourisme de “riches” est comparable à l’expulsion des pygmées de la forêt équatoriale au prétexte de créer des parcs nationaux er de préserver les espèces animales sauvages.
    Le tourisme, cela rapporte aux Etats.
    Et pour les écolos, le sort des humains, premiers prédateurs, quelle importance!

  6. patphil dit :

    du temps où les massais devaient tuer un lion pour être un guerrier, il y avait pléthore de lions, aujourd’hui …

    • Atila dit :

      Si aujourd’hui les Massaïs ne chassent plus le lion, ce sont eux qui sont chassés de leur terre par les lois sur la « conservation » qui visent à réduire les droits de pâturage pour le bétail et le droit de cultiver. Ce n’est pas pour protéger le lion que les Massaïs sont expulsés mais au nom de l’éco-tourisme qui rapporte beaucoup d’argent aux sociétés privées et aux États dont ils dépendent. Les camps de touristes remplacent les pâturages et les safaris photos ne sont pas intéressés par les vaches maigres des tribus errantes. Sous couvert de la protection des espèces animales à qui l’espace est entièrement dédié, l’Homme n’a plus qu’à faire sa valise et migrer. Où ?

  7. Alex dit :

    L’objet de l’article est de cracher sur les touristes ou les écolos…? Car je ne crois pas que les peuples autochtones partout à travers le monde aient dû attendre l’arrivée des écolos… à non pardon “bobos greenwashisés” (?? on est plus à une contradiction près) pour souffrir de l’impact des occidentaux sur leurs terres,leurs cultures et leurs ressources.
    Mais au vu de la bassesse des commentaires laissés par les lecteurs, je crois avoir ma réponse… entre les facho/anti-migrants, le défendeur des ‘petits eleveurs” qu’on imagine bien se goinfrer de jambon herta et sauciflar Justin bridoux, celui qui rebondit sur les sangliers (quel lien mec??) sans préciser que si on en est là c’est peut-être aussi parce que les chasseurs engraissent le gibier et j’en passe… bref, Mme la journaliste j’espère que vous apprécierez l’humanité, les belles valeurs et la réflexion profonde sur le sujet inspirés par votre article.

    • Atila dit :

      Monsieur Alex,
      Où voyez-vous dans les divers commentaires la «bassesse» qui les caractérise, même si certains d’entre eux semblent – en apparence – s’écarter du sujet, à savoir «l’expulsion des Massaïs de leur terre ancestrale sous couvert de la biodiversité» ?
      L’auteur de l’article développe d’ailleurs ce thème qui semble vous échapper. Si la responsabilité des expulsions incombe aux Etats à qui le tourisme apporte des devises, les associations écologiques, à l’image de WWF (financée entre autre par des Cie pétrolières) ferment les yeux sur ce scandale humanitaire qui affecte l’espace aux animaux au détriment de l’Homme. Et pas de n’importe quel Homme, celui à qui l’on vole la Terre qui lui appartient depuis des générations et sur laquelle il veut vivre en paix. En clair, l’Animal d’abord et l’Homme après.
      C’est pourquoi, certains commentateurs ont mis justement l’accent sur cette problématique qui ne se réduit pas seulement au Pays Massaï mais qui affecte l’Homme partout dans le monde ou le radicalisme écologique brime les libertés en voulant imposer son idéologie. En France, notamment, des associations «vertes» soutenues par des fanatiques à l’image de Sandrine Rousseau ou d’extrémistes autoproclamés « naturalistes » comme Pierre Rigaux, s’attaquent aux traditions et à la Ruralité au nom de l’écologie. Comme on n’apprend pas au Peuple Massaï comment il doit vivre sur sa Terre, les Ayatollahs verts, généralement grands bobos des villes, n’ont aucune leçon à donner à ceux qui, chaque jour, portent fièrement les racines de cette Ruralité.
      Dans un autre registre qui vous échappe également, des commentaires fort sérieux et empreints d’Humanisme (du vrai, pas de l’Humanisme électoraliste) mettent en avant la fierté et la grandeur d’âme du Peuple Massaï qui refuse en dépit de la pauvreté de quitter sa Terre et de perdre sa Culture, contrairement à des milliers d’immigrés économiques qui fuient leur pays au lieu d’essayer de le redresser. Mais, bien sur vous ne voyez aucun lien avec l’immigration à part du racisme. Les « belles valeurs », cher monsieur Alex, ce sont celles dont font preuve les Massaï dont devraient s’inspirer les candidats à l’immigration dont la grande majorité est attirée, ne vous en déplaise, par le pot de confiture.
      Bien à vous

    • Chritophe Fourcade dit :

      Alors là c’est la meilleure. En tant qu’agriculteur et éleveur attaché à ma terre je vous trouve gonflé de tenir ces propos car vous ne connaissez rien au monde rural. Venez chez moi, en Gascogne, et vous verrez si on bouffe du jambon et du saucisson sous cellophane. Chez nous, on aime les bonnes fricassées de sanglier, le boudin noir, le fois gras de canard et les terrines maison. Vous n’y connaissez rien et comme tous les bobos écolos vous voulez nous apprendre à vivre, à manger de la salade et même à penser. Oui, je suis chasseur et pêcheur moi aussi, mais sur ce chapitre également vous n’y connaissez rien et vous ne pouvez pas comprendre ce qui nous rattache à notre terre.
      Ce sont des décérébrés de votre espèce qui foutez la merde partout en France pour faire interdire ce qui ne vous plait pas. Retroussez-vous les manches au lieu de parler, venez entretenir les espaces naturels et non clôturés qui nous appartiennent à plus de 80% et que vous revendiquez pour vos loisirs. Venez entretenir les haies, les chemins, débroussailler les zones impénétrables où vous faites du jogging le dimanche, venez nettoyer les sous bois privés où vous ramassez les champignons à pleins paniers, venez nourrir les oiseaux sauvages que nous préservons de la disparition au lieu de garder le cul sur une chaise et de manifester pour nous empêcher de vivre.
      Les écolos à la noix, sans cervelle, qui pourrissent la vie des autochtones et veulent les soumettre à leur religion, voilà les nuisibles à éradiquer pour que nous gardions nos traditions et notre culture, exactement comme les tribus d’Afrique persécutées.
      Bon vent

      • annie dit :

        j’aime beaucoup votre commentaire plein de sagesse et de clairvoyance et suis complètement d’accord avec vous. Ces bobos qui ne savent pas distinguer un tilleul d’un noisetier devraient fermer leurs g…. Soutien total au peule MasaÏ

    • Christophe Fourcade dit :

      Je t’en foutrai, moi, du Justin Bridoux et du jambon Herta !
      Le Gascon

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